… Et quand on envie être malade pour manger.
L’endurance et l’acceptation inexprimables de la souffrance de soit et de l’autre sont l’expression du déni de citoyenneté et de la déchéance de l’humanité. Paraissant à nos yeux à la fois comme accomplis et pitoyables certains jubilent aux contours mercantiles, lucratifs et opportunistes de la pandémie, nous nous sentons sans contemporains. Les autres engloutis dans les décombres de la vie, envient être malade pour manger, car, entend-on dire : nous sommes malades car nous avons faim, nous avons faim car nous sommes malades.
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